L’Alternateur

Notre souhait : accompagner et soutenir les acteurs du territoire sur la voie de leur résilience et de leur autonomie.

Les objectifs

Développer l’économie locale, en visant la relocalisation, l’autonomie, la coopération et la mutualisation des moyens

Renforcer l’empowerment, la cohésion sociale, le sentiment d’appartenance au territoire et susciter un ressenti positif

Expérimenter une innovation sociale, basée sur un partenariat société civile / collectivités territoriales

Nos leviers d’action

Un ancrage dans le local

Nous considérons que l’échelle locale est la meilleure échelle permettant à chacun d’agir. On connaît tous le territoire sur lequel nous habitons, nos propres besoins et quelques habitants avec lesquels on pourrait récolter les fruits des actions menées pour répondre à nos besoins.  C’est cette connaissance du terrain qui permet aux citoyens d’émettre des idées pertinentes et d’inviter leur entourage à participer à des actions dont l’impact sera aussi bien local que global. Il en va de même pour les collectivités qui ont les compétences, et parfois aussi des obligations légales, de faciliter les évolutions de nos modes de vie vers des modes moins énergivores et plus centrés sur l’humain.

Chaque territoire a ses propres ressources locales, dont les savoir-faire, les idées et les forces d’action de ses habitants font partie.

Une réappropriation citoyenne

Le modèle social dans lequel nous vivons a poussé progressivement les citoyens à s’éloigner de la plupart des domaines qui touchent à leur vie quotidienne : économie, agriculture, logement, énergie, mobilité, assistance aux personnes âgées, souffrantes ou en difficulté, etc. Or, il est possible de mettre en place des initiatives citoyennes, collectives et locales dans tous ces domaines, sans qu’elles soient réservées aux plus aisés. Notre souhait est de proposer des démonstrations concrètes de solutions permettant de vivre de façon plus saine et écologique, et d’accompagner des projets d’innovation sociale ancrés sur le territoire, dans le cadre d’un partenariat novateur entre société civile et collectivités territoriales. Nous souhaitons accompagner les citoyens désireux de quitter leur posture de “consommateurs” pour devenir force de proposition, voire “producteurs”, et les collectivités qui souhaitent devenir davantage des “facilitatrices” des initiatives de leurs administrés.

Une action collective

Créer du lien social, apprendre à connaître et construire des projets avec ses voisins et concitoyens permet aux habitants d’une ville de se serrer les coudes et les rend moins vulnérables en périodes de difficultés ou de crises. Elaborer et participer à des projets locaux redonne également une espérance qui est la meilleure arme contre les extrémismes.

Un territoire résilient

La pandémie du Covid 19 nous l’a démontré : notre modèle de société est vulnérable et toutes les crises sont liées : la crise sanitaire entraîne une crise économique qui entraîne une crise sociale… sans précédent. Cette période a aussi démontré, notamment à Champigny, la force des actions solidaires et la capacité de placer les priorités sur ce qui semble essentiel. Dans le contexte des crises, du réchauffement climatique et des nombreux impacts écologiques que nous subissons, un retour à l’essentiel est primordial et n’est pas forcément synonyme de privations et de  frustrations. Au contraire !  Notre but est aussi de (dé)montrer qu’il peut se faire dans la joie et la chaleur des liens humains.

Diagnostic local

Comme en permaculture, le premier objectif de la construction de notre projet a été d’observer les ressources existantes et l’écosystème des acteurs locaux. Nous avons donc élaboré une étude qui présente un premier état des lieux du territoire.

Entre 2018 et 2020, nous avons rencontré de nombreux acteurs locaux à Champigny et cherché à tisser un réseau de “parties prenantes” avec des organisations qui soutiennent le développement économique territorial (collectivités territoriales, associations, centres et instituts de formation, financeurs…) avec l’intention de les impliquer dans l’identification des champs d’action présentant un potentiel important, l’élaboration d’une feuille de route et son suivi. L’objectif était d’aboutir à une vision partagée au sein du réseau.

Pour référence, l’évaluation territoriale réalisée dans le cadre du projet Reconomy de Totnes (Grande-Bretagne), dont ce projet est inspiré, avait permis de délimiter quatre grands champs d’action : production et consommation alimentaires locales, projets d’énergies renouvelables, rénovation énergétique et solutions d’accompagnement de personnes fragiles.

Activités clés

Identifier les ressources locales, du territoire et de ses habitants

Sensibiliser aux enjeux de la résilience et de l’économie locale

Encourager une implication citoyenne dans le développement de l’économie locale (consommation locale, soutiens aux projets locaux, actions collectives…)

Faciliter et accompagner la prise d’initiatives écologiques et sociales, qu’elles soient citoyennes, associatives ou entrepreneuriales

Exposer des démonstrations concrètes d’alternatives écologiques et développer les savoir-faire

Notre vision du tiers lieu

Le projet que nous avons porté de 2018 à 2021, devait aboutir à l’ouverture d’un lieu physique, qui soit à la fois :
• un lieu de relocalisation économique, d’innovation sociale et de coopération
• un lieu de travail
• un lieu de formation et d’ateliers
• un lieu de vie, de convivialité et de participation
• un lieu de sensibilisation
• un lieu de démonstration et de ressources

Fin 2021, nous avons dû renoncer au projet de nous installer dans le bâtiment d’un ancien collège à Champigny pour lequel nous avions signé une convention avec le Conseil départemental un an plus tôt. Nous avons été chaleureusement accueillies dans un “Local commun résidentiel” (LCR) que le bailleur social Seqens a confié à l’association ESS Club, dans le but d’en faire un lieu de vie et d’animation. Impliquant différents acteurs dans sa programmation et ouvert à l’implication des habitants de la nouvelle résidence « La Parenthèse verte » où il est situé, le LCR « La Parenthèse ouverte » devient ainsi un tiers-lieu.

Nous y proposons différents rendez-vous, professionnels et/ou citoyens, toujours dans un cadre convivial.

Rappel des principes relatifs au modèle des tiers lieux :
• Des espaces qui visent à redynamiser les territoires
• Des lieux de sociabilité, qui renforcent la vitalité démocratique
• Des lieux où les quêtes individuelles prennent un sens collectif
• Des lieux de travail et de créativité, des lieux vivants reposant sur l’implication de chacun
• Des espaces animés par une dynamique de « bottom-up ». Les solutions ne viennent pas d’en haut mais de l’ensemble des personnes impliquées
• Le principe directeur est d’entretenir la différence, d’être en rupture avec l’ordre établi, d’être « disruptif », hors normes
• Des espaces neutres, c’est-à-dire accessibles à toutes et tous, sans couleurs politiques ; des lieux de diversité (sociale, culturelle et générationnelle), et unifiants, car l’idée de solidarité, d’égalité et de « faire ensemble » y sont très présents.

Nos convictions

Depuis plus d’un siècle, notre modèle de société s’est construit sur l’abondance des énergies fossiles et sur la recherche du profit financier. L’impact néfaste de ce modèle pour l’humain et pour l’environnement est prouvé chaque jour. Dans la perspective d’une raréfaction des ressources naturelles, et en premier lieu du pétrole, notre conviction est que nous avons encore le pouvoir de procéder à un changement volontaire et organisé plutôt que subi, pour aller vers une société écologique et viable.

Nous ne prétendons pas que dans un avenir proche le réchauffement climatique pourra être résolu et que les crises financières et pétrolières s’arrêteront, mais nous pensons que les citoyens ont la capacité d’agir et de s’organiser pour anticiper et mieux faire face aux difficultés à venir. C’est ce que nous appelons « la résilience ».

Le mouvement des « Villes et Territoires en Transition » prend en compte les aspects psychologiques de blocage face au changement (peur, déni, sentiment d’impuissance…) et considère que la clé du déblocage est la motivation que procure une vision claire et positive d’un avenir tangible. Notre souhait à travers ce projet est de permettre l’émergence d’actions destinées non seulement à bâtir un avenir meilleur pour les générations futures, mais également à améliorer considérablement nos propres quotidiens, dès aujourd’hui.

Il s’agit de remettre l’économie au service de l’humain, inversant ainsi la tendance actuelle, et d’opérer un changement de paradigme pour aller vers une société résiliente, basée sur la coopération, le partage, la solidarité, l’autonomie, la créativité, le respect des ressources naturelles et de leurs limites.

« Villes et Territoires en Transition » s’appuie sur les principes de la permaculture pour imaginer et concevoir les villes de demain. Au-delà de son application dans l’univers agricole, il s’agit d’une méthode de conception de systèmes dont les 3 piliers sont le bien-être humain, la préservation de la nature et le partage équitable.

A Totnes, en Angleterre, les fondateurs du mouvement s’en sont également inspirés pour initier un projet nommé « REconomy » : l’objectif de ce projet est de rechercher les moyens de permettre à l’économie locale de maximiser le bien-être de toute la communauté – en créant une abondance d’opportunités pour satisfaire ses besoins, et en utilisant et répartissant les ressources de façon équitable tout en respectant les limites naturelles.

Les résultats obtenus à Totnes depuis 2012, ainsi que sur les autres territoires où un projet “Reconomy” a été mis en œuvre, nous ont amenées à réfléchir aux moyens de déployer un tel projet sur notre territoire. En particulier le Reconomy Center, lieu créé pour accueillir et accompagner des porteurs de projets à Totnes, a démontré l’utilité d’un lieu physique dans la co-construction et la facilitation d’initiatives locales. Il a inspiré ce projet.

Champigny-sur-Marne

Nous avons choisi d’ancrer notre projet sur la ville de Champigny-sur-Marne parce que c’est un territoire que nous connaissons et sur lequel nous sommes déjà présentes et actives depuis des années.

C’est aussi un territoire qui présente des atouts particulièrement intéressants dans la perspective d’un tel projet : un tissu associatif riche, la présence de nombreuses initiatives citoyennes, une grande diversité des profils des quartiers et des habitants, et la volonté d’ouverture et de concertation de la municipalité.

Notre projet s’inscrit naturellement dans le contexte de transformation urbaine et de redynamisation de la ville, en adéquation avec la vision stratégique et prospective du Projet d’Aménagement et de Développement Durables de Champigny à l’horizon 2030.

Historique

L’idée de L’Alternateur a germé début 2017. Nous avions la conviction que la transition écologique locale se développerait avec une plus grande ampleur si un lieu lui était dédié. Nous nous sommes mises à imaginer un lieu qui favoriserait les rencontres entre tous les acteurs locaux qui souhaiteraient prendre cette question à bras le corps et monter en compétence : collectivités, professionnels et citoyens.

En 2017 et 2018, nous avons mûri la réflexion et démarré un diagnostic territorial (prise de contact avec des acteurs locaux et des parties prenantes potentielles, étude de diagnostics existants), suivi plusieurs formations, participé à un grand nombre d’événements, rencontré de nombreux acteurs du monde institutionnel et de l’univers du coworking et des tiers-lieux, et organisé nous-mêmes plusieurs rendez-vous (ateliers, networking…).

Fin 2018, le Conseil départemental du Val-de-Marne, en lien avec son Programme d’actions départemental pour l’insertion et l’emploi (PADIE), nous a accordé une aide financière au titre de son soutien à l’Economie sociale et solidaire (ESS) pour la réalisation de notre étude de faisabilité.

En mai 2019, le Conseil départemental nous a fait visiter un bâtiment dans l’ancien collège Lucie Aubrac, près de la gare RER E « Les Boullereaux », pour lequel il recherchait un projet autour du développement économique du territoire. Avec cette perspective d’un local, nous pouvions enfin répondre à l’appel à projets « Création de tiers-lieux » du Conseil régional IDF, dont le but est de financer les travaux d’aménagement et l’équipement de tiers-lieux. 5 mois plus tard, notre projet a été retenu et le Conseil régional a accepté de financer 43% des travaux d’investissement du local.

En 2019, notre projet a aussi été retenu pour faire partie de la première « promo » du programme Emergence créé par le réseau France Active en Île-de-France pour accompagner des projets engagés dans l’ESS en phase de création. Cet accompagnement nous a été précieux pour affiner notre projet et son modèle économique. Sachant que les recettes du coworking et la mise à disposition de salles pour des réunions ou des formations ne sauraient suffire, et souhaitant dépendre le moins possible des subventions, nous avons défini les prestations que la future équipe du lieu pourrait assurer pour générer les ressources propres dont nous aurons besoin. Ces prestations sont principalement des formations proposées à des collectivités, entreprises et citoyens (en passant notamment par les écoles et les bailleurs sociaux) pour les aider à comprendre les enjeux de la transition écologique et à co-construire des projets qui vont dans ce sens.

Durant ce temps, nous avons organisé des rencontres et des ateliers, aussi bien à l’Atelier, l’espace de coworking de la mairie de Champigny, où nous avons proposé une animation thématique mensuelle durant plusieurs mois, que dans les différents quartiers de la ville pour notre projet « Journal du futur, Champigny 2030 ».

En 2020, dans le contexte de la crise sanitaire, ces rendez-vous présentiels se sont naturellement arrêtés, mais nous avons proposé de nombreux rendez-vous en ligne, notamment deux « café coworking » par semaine durant le premier confinement. Durant cette année de calme relatif, nous avons avancé sur le projet architectural de l’aménagement du local avec notre équipe de 3 architectes parisiens très investis, sur notre plan de financement et sur la création de notre Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), avec l’accompagnement de Finacoop pour la partie financière et de l’Urscop pour la partie juridique.

2020 a aussi aussi marquée par les élections municipales. Du fait du changement de majorité à Champigny et du temps nécessaire à la nouvelle équipe pour prendre ses marques, nous avons attendu l’automne pour adresser notre proposition de partenariat au nouveau maire et à son équipe. Cette proposition a été adressée en même temps à l’EPT Paris Est Marne et Bois, qui détient la compétence du développement économique et des tiers-lieux, sans oublier l’élaboration de son Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET). Nous avons sollicité l’engagement et le soutien conjoint de ces deux collectivités, en nous aidant notamment à obtenir le financement nécessaire aux travaux auprès de la Métropôle du Grand Paris.

En attendant leur réponse, nous avons avancé durant l’année 2021 avec la recherche de financements pour permettre le démarrage du fonctionnement de L’Alternateur, le déploiement de nos prestations, l’animation de notre communauté, la publication et la diffusion de notre « Journal du futur, Champigny 2030 » et l’organisation de notre projet « Ecosystème ESS » pour l’émergence de projets locaux. Fin 2021, nous avons eu confirmation que les deux collectivités ne donneraient pas suite à notre demande.

Depuis octobre 2021, le Local commun résidentiel (LCR) du bailleur social Seqens, « La Parenthèse ouverte », nous héberge et nous contribuons à y “faire tiers lieu”. C’est là, au 13-17 rue Dominique Adenot, que nous proposons désormais une programmation régulière d’événements, ateliers et formations, pour différents publics. Nous effectuons aussi des actions dans d’autres lieux à Champigny et dans d’autres villes du Val-de-Marne, notamment au sein du réseau des tiers lieux inclusifs dans lequel nous sommes impliquées.

Vous pouvez accéder au détail de nos événements passés et à venir sur cette page.

Gouvernance

La Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)  “L’Alternateur” a été créée en avril 2021. Il s’agit d’une entreprise d’utilité sociale qui permet à nos partenaires, parties prenantes, à l’équipe et aux usagers de s’impliquer dans sa gouvernance.

Dans une SCIC, chaque personne qui a investi des parts sociales (« sociétaire ») a droit à une voix, peu importe la somme de ses parts sociales. L’intérêt de ces investisseurs n’est pas pécuniaire, puisque les bénéfices seront intégralement réinvestis dans l’action du lieu. L’intérêt est avant tout celui de participer concrètement à un projet citoyen et démocratique dédié à la transition écologique de notre territoire.

L’équipe

Nous sommes deux transitionneuses, membres du mouvement des « Villes et Territoires en Transition ».

Annelise Meyer

Traductrice indépendante depuis onze ans, j’ai suivi de près le développement des espaces de coworking, à partir de 2007, avant d’en devenir moi-même une utilisatrice régulière, que ce soit dans mon « vaisseau-mère » parisien ou ailleurs.

En dehors de mon travail de traductrice, je m’intéresse depuis plusieurs années à l’émergence d’autres formes de collaboration, d’entrepreneuriat, de moyens de “faire ensemble”. Sensibilisée à la destruction de l’environnement et au dérèglement climatique, je me suis longtemps sentie impuissante à faire quoi que ce soit, incapable que j’étais de faire quelque chose de mes mains.

Je me suis découvert une capacité d’agir en intégrant l’association Boucles de la Marne en Transition, basée à Nogent et au Perreux-sur-Marne. Depuis bientôt quatre ans, je participe régulièrement à l’organisation d’initiatives citoyennes avec l’association et le réseau départemental des villes et territoires en transition, pour continuer de me former, de sensibiliser d’autres personnes, d’agir à mon niveau pour essayer de rendre le monde autour de moi un peu meilleur.

Ma fréquentation assidue de Tiers Lieux où j’ai rencontré de nombreux porteurs de projets, coopérateurs, d’entrepreneurs ces dernières années, m’a convaincue de l’importance de disposer de davantage d’espaces physiques dans lesquels les personnes pourraient sortir de leur costume de simple consommateur ou même d’usager pour travailler ensemble et imaginer de nouvelles solutions en laissant libre cours à leur créativité. Pour avoir vu beaucoup de beaux projets prendre vie dans les lieux que j’ai fréquentés, entre des personnes qui ne se seraient pas rencontrées ailleurs, je crois beaucoup à la capacité d’incubation, de transformation et de démonstration de tels lieux.

Mikhal Bak

Actuellement distributrice de films indépendante, j’ai été auparavant directrice d’une association culturelle dans le domaine du cinéma d’animation, dans laquelle j’étais à la fois organisatrice d’événements, chargée de communication, responsable d’éditions et d’un centre de ressources.

J’ai choisi de me mettre à mon compte afin de pouvoir m’investir plus librement dans la création d’initiatives citoyennes dans le domaine de l’alimentation bio en circuit court dans ma ville de Champigny. J’ai ainsi initié l’AMAP Les Paniers des Bordes en 2008, puis l’épicerie autogérée Coopali en 2013. Par la suite, ayant découvert le mouvement des Villes en Transition qui m’a particulièrement enthousiasmé, j’ai initié le collectif Champigny en Transition en 2015, et j’ai participé la même année à la création du réseau Val-de-Marne en Transition. L’année suivante, j’ai coordonné les deux premiers grands événements de Champigny en Transition : la Fête de la Transition campinoise (50 événements dans 20 lieux différents le temps d’un week-end) et Alternatiba Champigny, le village des alternatives citoyennes. 

Voici en vidéo, mon récit de 10 années de cheminement et de réalisations, en 24 minutes (source : UPEDD).

Ce projet est né de notre envie commune de contribuer à un changement d’échelle significatif, après plusieurs années de mobilisation et d’organisation d’actions citoyennes locales.

Jusqu’à la création de la SCIC, le projet de L’Alternateur a été porté par l’association Val-de-Marne en Transition, le réseau des groupes locaux dont nous sommes toutes deux coordinatrices.